Du 20 au 23 octobre a lieu chaque année le plus gros évènement sportif de l’Océan Indien (on a même envie de dire du monde !) à La Réunion. Vous l’avez compris, on vous parle du Grand Raid et parce qu’on y était, on a plein de choses à vous dire !
Ça a commencé en 2013, lors de la première année de notre partenariat avec le Grand Raid. À 100% dans le soutien de nos coureurs, on a dessiné la première collection à l’effigie de l’événement. Neuf ans plus tard, on est toujours là et avec encore plus de produits : t-shirts, sweatshirt, chaussettes, casquette, tour de cou, gourdes et même des mugs pour un café coloré, un thé bien-être, un smoothie gourmand et même un chocolat bien sûr !
Rappelons aussi que cette année est encore plus spéciale, car le Grand Raid fête ses 30 ans !! On a donc mis le paquet sur la qualité des produits et dans notre présence sur l’évènement.
-
Des stands Pardon! encore plus beaux et accueillants
-
Une entrée VIP à la conférence de presse au Kerveguen de Saint-Pierre avec les anciens médaillés
C’est d’ailleurs durant cette conférence qu’on a offert une casquette Pardon à Denis Brogniart, le présentateur de Koh Lanta, et qu’il ne l’a pas lâché de la semaine !
-
Une banderole d’admiration et de soutiens aux trailers !
Nous n’avons cessé d’être présent pendant les trois jours des arrivées, car c’est toujours un plaisir d’être entouré de sourires et de bonne humeur ! Notre objectif était aussi d’encourager nos trailers partenaires pendant leur course, on vous les présente plus bas !
Un partenariat avec 3 champions
Cette année, nous étions partenaire de trois médaillés du Grand Raid. C’était un honneur de les photographier et surtout de les rencontrer, parce qu’en plus d’être des sportifs de haut niveau, ils sont avant tout de belles personnes !
-
Angélique LESPORT, 31 ans, 1ʳᵉ féminine de La Mascareignes 2021
“Je porte les couleurs de Pardon car j’aime cette marque décalée et locale. Comme le Grand Raid : c’est réunionnais et c’est fou !!”
Angélique n’a pas pu courir cette année à cause d’une blessure à la cheville et c’est plus déterminée que jamais qu’elle prépare le Grand Raid 2024. On la soutiendra encore l’année prochaine !
-
Pamela LÉGER, 38 ans, 1ʳᵉ féminine du Trail de Bourbon 2022
“Être ambassadrice de la marque est pour moi une fierté et d’autant plus pour l’occasion des 30 ans du Grand Raid. Ça promet d’être une grande fête !”
Nous l’avons accompagné et encouragé pendant sa course de cette année et c’est avec un immense honneur que Steffy, la responsable communication de Pardon!, lui a remis son prix ce dimanche 23 octobre pour sa 1ʳᵉ place féminine du Trail de Bourbon !
-
Lucas LAFORÊT, 22 ans, 11ᵉ du Trail de Bourbon 2021 et 33ᵉ de la Diagonale des fous 2022
“Je collabore avec Pardon pour le côté décalé et leur collection spéciale permettant de continuer cette belle dynamique autour de la course. À très vite sur les sentiers du Grand Raid !”
Et Lucas n’a pas eu froid dans le dos cette année ! Il a couru les sentiers de la Diagonale des Fous avec gaieté et motivation, ce qu’il lui a permis de terminer sa course 33ᵉ et d’être récompensé 1er Espoir de la Diagonale 2022 !
Conseils de coureurs : Comment gérer un ultra trail ?
On est tous en admiration au passage des trailers et lorsqu’ils racontent leurs exploits, on imagine bien que ce ne sont pas 3 séances de sport qui suffisent à devenir aussi “fit” et endurant ! La préparation physique et mentale d’un ultra trail passe par de longues étapes où la passion est un indispensable. Pour en savoir plus sur leur entraînement, on a interrogé nos trois trailers partenaires.
- PAMELA LÉGER
2ᵉ féminine du Trail de Bourbon 2021 / 1ʳᵉ féminine du Trail de Bourbon 2022
“Pour ma part, la préparation d’un ultra (course longue distance) se fait sur une année avec un objectif principal. Je fais mon planning de course en début d’année en choisissant un seul objectif principal. Les courses choisies avant sont plutôt des entraînements, pour voir où j’en suis.
Les nombres d’heures d’entraînements par semaine varient en fonction de l’avancée de la préparation. En début d’année, je travaille plutôt la vitesse (sur piste ou route à plat) avec du fractionné. (Pas ce que je préfère…😅) Ce sont des séances courtes d’une heure environ, mais très intenses et qui sollicitent le cardio. Puis plus tard, je vais travailler les séances de fractionnés en côtes, et enfin plus j’approche de l’objectif principal et plus je travaille l’endurance en faisant des sorties de plus en plus longues.
Je fais également pas mal de renforcement musculaire tout au long de l’année afin de prévenir les blessures. Je m’entraîne au moins 5-6 jours par semaine et je me garde un jour de repos. Je fais aussi du vélo de route en complément de la course à pied pour varier les plaisirs (on appelle ça un entraînement croisé) !
Les sentiers réunionnais sont très exigeants. J’essaie de maintenir un rythme régulier tout au long de la course en alternant marche rapide en montée, course en descente et relance quand c’est plus plat. Il faut également savoir gérer les différences de températures, qui sur l’île, peuvent varier d’un extrême à l’autre !
En ce qui concerne les ravitaillements lors des compétitions, j’essaie de ne pas m’y attarder. Je refais le plein de boisson (eau et isotonique) et de nourriture puis je repars. J’ai souvent mon mari ou de la famille qui m’assiste.”
- LUCAS LAFORÊT
11ᵉ du Trail de Bourbon 2021 / 33ᵉ de la Diagonale des fous 2022
“Le nombre d’heures d’entraînement que je fais par semaine en période de préparation tourne autour de 5 j/semaine, soit environ 10h. En période de récupération j’en fais moins et je passe au double lors de stages intenses.
Pendant la course, la gestion de l’alternance course/marche est vraiment personnelle, le but est juste de s’économiser au max pour garder de l’énergie.
Pour gérer mon alimentation, j’ai toujours sur moi des gels, barres ou compotes. Aux ravitaillements, j’ai souvent des potes qui sont là et me donnent des gâteaux patate ou des sushis par exemple. On essaie d’être rapide lors des ravitos et surtout en début de course pour ne pas se refroidir dans les hauts.
Il arrive qu’au bon d’un moment, je ne puisse plus rien avaler à part certains trucs que je décide au moment venu (pastèque, riz…). Par exemple, à la fin de la course que j’ai gagné cet été, la pastèque était tout ce qui me donnait envie et que je pouvais manger. Mais l’année dernière au Bourbon, il y avait du pâté aux ravitos et ça passait. Ça dépend donc vraiment de ton envie, s’il fait chaud ou s’il fait froid, c’est très personnel je pense et ça varie aussi selon les courses. Majoritairement, je bois beaucoup à la fin (des shakers ou des boissons qui nourrissent mais qui s’ingèrent malgré la pâteuse), comme c’est le moment le plus difficile.”
- ANGÉLIQUE LESPORT
1ère féminine de La Mascareignes 2021
“Pour moi le moment crucial dans la préparation est environ à 3 semaines de la course, mais la préparation se fait pendant une année (voir plusieures). C’est un objectif qu’on voit sur le long terme, il n’y a donc pas vraiment de semaine type.
En général, on séquence sa préparation en “bloc” dans le jargon du trail, qu’on alterne au cours de l’année. Moi, je me fais des blocs avec des objectifs en termes de dénivelé, de distance et de temps. Je fais aussi beaucoup de vélo de route.
Concernant l’alimentation, c’est quelque chose de vraiment personnel, ça dépend de chacun et de chaque course. Moi, je mange en fonction de mes envies quand je m’arrête sur les ravitos. En règle générale, je prépare mon plan de courses à l’avance avec mon groupe d’assistants pour qu’on se fixe ensemble les points stratégiques et les choses qui me feraient plaisir sur la course. Ça peut être du jambon, du poulet, du saucisson, des haribos, de la pastèque, des prunes, des oranges, du coca,… Étrangement, ce ne sont pas des choses que je mange au quotidien, je ne bois jamais de coca par exemple. C’est très important de s’alimenter sans frustrations et avec plaisir dans ces moments-là, je pense.
Ensuite, le temps au ravitaillement va dépendre de la forme du moment. Je pense que tous les trailers seront d’accord avec moi pour dire que chaque course est unique, on a beau faire 5 fois le Grand Raid, les 5 seront différents dans la préparation, le déroulement de la course et la manière dont on la vit.”
De bons conseils pour les aventuriers qui tenterait une course dans les montagnes de La Réunion où d’ailleurs ! On a hâte d’être à l’année prochaine pour de nouvelles expériences, de nouveaux courageux et de belles émotions !