Chapeau PARDON !

9 janvier 1996 : Une date à retenir Il y a 25 ans, le 29 janvier 1996, la France mettait officiellement fin aux essais nucléaires dans l’archipel de Mururoa. Un chapitre sombre de l’histoire que Pardon! avait dénoncé bien avant, à sa manière… avec un T-shirt. Mururoa : Beauté sacrifiée au nom de la sécurité Souvenez-vous… Mururoa, cet archipel polynésien, théâtre de 138 essais nucléaires entre 1960 et 1996. Un décor de rêve transformé en champ de bataille scientifique, où les champignons nucléaires embrasaient le ciel, le tout au nom de la sécurité nationale et de la paix mondiale. Le premier essai, joliment baptisé Gerboise bleue, a eu lieu en 1960 en Algérie. Une touche poétique dans un monde brutalement nucléaire… Et c’est finalement Jacques Chirac, élu Président de la République en 1995, qui a mis fin à cette série le 29 janvier 1996. Une décision marquant la fin d’un cycle, non sans avoir effectué un dernier « baroud d’honneur » : l’essai Xouthos, réalisé deux jours plus tôt, le 27 janvier. Un feu d’artifice nucléaire que personne n’avait envie de célébrer. Quand Pardon! dit « Non » avec humour Dans ce contexte tendu, Peter Mertes, le fondateur de Pardon! et fervent anti-nucléaire, n’a pas mâché ses mots. Mais au lieu de discours ou de manifestations, il a choisi son arme préférée : le T-shirt engagé. Avec une bonne dose d’humour et de provocation, parce que les messages passent toujours mieux avec un sourire. Le 29 janvier 1996, Jacques Chirac déclarait qu’il « n’a pas été insensible à ces mouvements d’opinion. » Et ce n’était pas qu’une figure de style : six mois plus tard, lors d’une visite à La Réunion, Peter Mertes lui serre la main.Une poignée de main glaciale peut-être, mais symbolique : le message était bien passé. Peter Mertes : Ami de la provocation, ennemi de la bêtise Peter, fidèle à lui-même, résume ainsi sa démarche :« J’aime la provocation et je déteste la bêtise. Alors régulièrement, je me fais plaisir en tournant en dérision ce qui m’agace le plus. »Et à l’époque, ce qui l’agace, c’est de voir un paradis naturel sacrifié pour des expérimentations destructrices, mettant en danger les populations locales. Provocation, engagement, humour : trois ingrédients qui font l’ADN de Pardon!. Parce qu’au-delà des vêtements, il y a des idées, des convictions, et surtout, l’envie de faire bouger les lignes.

Approchez, approchez, n’ayez pas peur !

Tous les poissons mangent les gens, mais c’est toujours le requin qu’on blâme… Curieux, non ? Chez Pardon!, on a décidé de démarrer l’année avec un brin de provocation, une touche d’humour et une bonne dose d’art. Inspirées des grandes figures mythiques comme le Minotaure (mi-homme, mi-taureau), la sirène (mi-femme, mi-poisson) ou encore la licorne (mi-cheval, mi-corne 🦄), nos vitrines se réinventent en galeries d’art. Avec l’aide d’Hicham Bard, notre décorateur de talent, nous vous invitons à découvrir une expérience inédite où mode et créativité s’entrelacent. Une plongée au cœur de l’art réunionnais, de la mode, et d’un soupçon de folie. Mi-vitrines, mi-galeries d’art : une expérience unique Pourquoi se contenter d’une vitrine classique quand on peut repousser les limites ? Chez Pardon!, on a décidé de présenter nos créations comme des œuvres d’art. Dans cette rétrospective, vous retrouverez : Nos incontournables, comme le célèbre « 5 fruits & légumes ». Nos nouveautés, qui ne laissent personne indifférent. Des pépites méconnues, enrichies d’étiquettes explicatives, de dates de création et d’anecdotes exclusives. Chaque T-shirt raconte une histoire, parce qu’à Pardon!, la mode n’est pas seulement un vêtement : c’est un témoignage. Vous découvrirez des pièces emblématiques qui ont marqué des générations. Peut-être même que vos parents portaient déjà nos modèles avant vous. Et si cette galerie d’art vous laisse « mi-figue, mi-raisin », tant mieux : c’est ça, l’art. Il doit piquer votre curiosité et provoquer des émotions. Une mise en scène audacieuse, ancrée dans le patrimoine réunionnais Nos vitrines ne sont pas seulement visuelles, elles racontent une histoire. Une scène marquante met en lumière un requin prêt à engloutir un enfant. Provocante ? Bien sûr. Mais elle est surtout métaphorique. Le requin, souvent stigmatisé, est aussi une figure clé de l’imaginaire collectif réunionnais. Chez Pardon!, nous aimons célébrer cette audace, tout en rendant hommage à notre culture. Qui sait, un jour peut-être, le requin figurera au Patrimoine mondial de l’Unesco ? Mode, art et un soupçon de provocation Cette année, nos vitrines deviennent un véritable terrain d’expression artistique. Elles ne sont pas seulement des vitrines : elles sont des galeries d’art vivantes, où chaque création est mise en scène avec audace et passion. Prêtes à découvrir cet univers décalé, mi-artistique, mi-follement Pardon!? Passez devant nos boutiques et laissez-vous surprendre. Parce que chez Pardon!, la mode n’est pas juste un style, c’est un art à part entière.

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